Les islamistes, côté jardin
Brusquement, au détour d'une ruelle, elles surgirent devant mon objectif. Je crus, tout d'abord, à une hallucination. Pour exorciser mes démons, patatras ! Je cliquai pour entrer dans le vif du sujet. Deux morceaux d'anthologie, des croupes de juments ou de Houris, c'est selon, se profilèrent dans le champ. Deux grasses " toutes voiles dehors "- selon la formule consacrée de Nadia Yacine, égérie des islamistes - exhibaient leurs rondeurs soulignées par une culotte de cheval et un string réduit à la portion incongrue. Alliance savamment dosée du séculier et du régulier! Pour les profanes, il s'agit du paradis et de l'enfer à vu d'oeil.
De drôles d'oiseaux hagards les poursuivaient. Albatros en quête de doux rivages, et de nourritures célestes! Ils écumaient et s'interpellaient : " Hé Mohammed ! Hé Alla l! Les pastèques sont bien mûres, il est temps de les cueillir!"
Nos deux grasses galvanisées par cet hommage, se dandinèrent "grave" (comme dirait mon fils, un chaud lapin) sur le mode agitatis, exécutant ainsi la danse de Salomé, garce parmi les garces, selon les écritures saintes.
Un conseil Messieurs, ou plus exactement une Fatwa: mettez les voiles, à chaque fois que votre chemin croise celui de ces créatures hybrides, à la fois anges et démons.